Qu’est-ce que l’argent colloïdal, panacée anti-infectieuse ou solution amplifiée par illusion ?

Il est à la fois un toxique reconnu, la nouvelle star des antiseptiques naturels qui attaque le microbe tout en prétendant renforcer le terrain, le numéro 1 des nanoparticules produites dans le monde, et un oligoélément au mode d’action mystérieux. Cet argent qui remplit nos porte-monnaies sans y être vraiment, est aussi un champion des paradoxes en santé. Il nous apprend comment les raccourcis, les amalgames, les généralisations et le manque de connaissance des sciences fondamentales conduisent, dans une démarche de promotion idéologique et/ou commerciale, à des informations douteuses qui induisent la confusion.

De Potosí aux nanoparticules

La monnaie comme unité d’échange dans les sociétés humaines existe depuis longtemps. L’Or a été la première référence, et sa rareté maintenait la valeur des écus. La conquête de l’Amérique a bouleversé cet équilibre. Elle a été suivie d’une arrivée massive d’Or sur le continent européen, et aussi d’Argent, après la découverte à Potosí, en Bolivie, d’une mine qui semblait inépuisable : le Cerro Rico. Tout cet Argent dans un monde qui en avait si peu et échangeait déjà beaucoup, a modifié la donne économique.

Il y a diverses manières de lire et de comprendre l’histoire. L’abondance nouvelle de cet Argent, utilisé comme monnaie d’échange au quotidien, a-t-elle été le point de départ du capitalisme mondial comme l’affirme Jack Weatherford . Le bimétallisme (Or et Argent) a-t-il favorisé la démarche spéculative comme le suggère un article Wikipédia ?

Une chose est sûre, l’Argent a pris une place considérable dans l’histoire humaine à partir du XVIe siècle. Aujourd’hui, il ne compose plus la monnaie courante, seulement des pièces et des médailles de valeur. L’Argent dont on parle est devenu plus virtuel. Il n’a gardé du nom que le symbole. Ce métal, dont plus de 23000 tonnes étaient produites en 2011, fait désormais l’objet d’une exploitation industrielle : en joaillerie, en électronique, en photographie (avant le numérique), en musique et sonorisation. L’usage en alimentation et santé n’utilise qu’une part mineure de la production.

Le nano-argent, est à ce jour l’élément le plus important produit par les nanotechnologies, avec plus de 500 tonnes par an, destinées essentiellement à protéger des produits industriels de la contamination microbienne.

Aujourd’hui, dans l’Union Européenne, l’Argent (E174) est un additif alimentaire autorisé sans limite légale de dosage dans les enrobages de confiseries, les décorations de chocolat, et les liqueurs. Il est exclu de la filière biologique.

Un métal toxique pour l’organisme humain

L’Argent est considéré par les toxicologues comme un métal trace toxique, c’est-à-dire qu’il n’a aucune fonction physiologique connue, et que sa présence dans l’organisme peut occasionner des perturbations. Sa toxicité est cependant faible pour les organismes à sang chaud. Il faut donc des quantités notables pour que se manifestent des signes d’intoxication.

Les sels (nitrates, bromures, iodures) sont plus toxiques que la forme métal, qui inclut les préparations colloïdales.

L’allergie

Une autre forme de toxicité est l’allergie de type 4 (à manifestation retardée). Là aussi, il y a une susceptibilité individuelle, mais à la différence de l’argyrisme, le problème est qualitatif davantage que quantitatif. De faibles doses peuvent en principe suffire. Parmi les allergies révélées par le test MELISA, l’Argent est beaucoup moins impliqué que d’autres métaux (Nickel, Cadmium, Or…). Les conséquences sont en revanche très mal évaluées et très mal connues.

Pollution environnementale

L’Argent, comme tous les métaux utilisés par l’industrie et mis en circulation, s’accumule dans l’environnement. En effet, un métal en tant que structure atomique, n’est pas biodégradable. Une fois extrait du sous-sol et introduit à la surface de la terre, à moins de le piéger et de le stocker dans des zones protégées, il continue de circuler et finit par entrer dans la chaîne alimentaire. Comme on ne cesse d’exploiter les mines et de mettre des métaux en circulation, les concentrations présentes dans les eaux et les organismes vivants ne cessent d’augmenter !

Au-delà de 0,4 ng/litre, l’Argent est considéré comme un indicateur de pollution.

Dans certaines baies très polluées comme celle de San Francisco, il a été mesuré jusqu’à 20 ng/l. Les organismes marins qui filtrent l’eau accumulent les métaux. On retrouve ainsi de l’Argent, de plus en plus, dans les moules. Au rythme actuel des rejets dans l’environnement, la contamination des organismes aquatiques entrant dans l’alimentation humaine va devenir une préoccupation, au même titre que pour le Mercure !
L’augmentation de l’imprégnation argentique des milieux naturels pourrait aussi avoir des conséquences sur la faune. Les animaux à sang froid sont beaucoup plus sensibles que ceux à sang chaud et certaines espèces fortement exposées pourraient être décimées.

Argent colloïdal

L’Argent colloïdal fait depuis quelques années l’objet d’une campagne d’information et de promotion dans le secteur non conventionnel de la santé. On lui prête, comme cela a été le cas auparavant pour l’Extrait de Pépins de Pamplemousse (EPP), la capacité de détruire tous les microbes néfastes, sans inquiéter ceux qui nous sont bénéfiques (flore intestinale) et sans aucun effet secondaire.

Derrière ce marketing alléchant, qu’en est-il vraiment ?

Il est bien difficile de savoir, comme souvent, on se trouve entre deux positions qui s’enlisent dans leurs travers:

La science conventionnelle qui se ferme à ce qui ne vient pas d’elle-même et menace ses intérêts, et une branche de la santé non conventionnelle, sous-tendue par d’autres intérêts, qui se dispense de toute preuve objective pour affirmer ses croyances et entretenir un sentiment de merveilleux dans le naturel, répondant au désenchantement de nos sociétés industrialisées.

Historique

Selon ses promoteurs, l’Argent colloïdal était utilisé massivement et efficacement comme antiseptique avant l’arrivée de la pénicilline, qui l’aurait fait tomber en désuétude. Il faudrait un travail d’historien pour vérifier ce qui s’est vraiment passé. On sait que l’engouement pour le médicament nouveau a souvent fait oublier des solutions traditionnelles. Il est cependant étonnant qu’une solution aussi efficace, et alors reconnue par la science, ait été si vite abandonnée, après l’arrivée d’un produit qui ne la remplace pas dans toutes ses indications.

Activité

L’Argent colloïdal soignerait plus de 600 maladies, en agissant de manière rapide et efficace sur tous les micro-organismes pathogènes : bactéries, virus et petits parasites. Cela est affirmé, non documenté !

L’état colloïdal semble important pour optimiser cette activité. On retrouve cet état très particulier de la matière dans toutes les structures vivantes. Il crée un milieu particulier favorable au processus de vie. Il explique des propriétés biologiques étonnantes par leur précision et leur efficacité dans le fonctionnement physiologique. C’est parce qu’ils sont organisés dans un état colloïdal que les atomes d’Argent auraient une action efficace à faible dose, leur permettant ainsi de ne pas être toxiques.

Les différents modes de préparation donneraient des qualités de produit très différentes. Les divers auteurs et fabricants prétendent tous avoir la meilleure préparation en fonction de critères qu’ils fixent eux-mêmes. Comme il n’y a pas de critères objectifs pour en juger, il est bien difficile d’avoir un avis si l’on n’est pas personnellement engagé derrière un produit particulier.

Les produits sont généralement dosés à 10 ou 20 ppm. Pour maintenir l’optimum de l’état colloïdal, cela est un maximum. La dose létale de nano-argent reconnue pour un staphylocoque est de 8 à 80 ppm, 10 à 100 fois plus si la bactérie est dans un biofilm.

Les produits proposés se situeraient donc dans la zone basse d’activité mais selon les fabricants, on ne peut comparer l’Argent colloïdal, dans un état proche du monde vivant, au nano-argent industriel. Cela est tout à fait recevable, mais reste à démontrer !

Mode d’action

Un mode d’action clairement établi permettrait de mieux comprendre l’activité antiseptique de l’Argent, et de démêler le rationnel du fantasme. Il n’y a cependant pas de mécanisme démontré et reconnu comme tel. Parmi les hypothèses évoquées :

  • Désactivation de l’ADN et des protéines des micro-organismes par au moins trois actions synergiques, selon l’Immunologic Research Foundation, citée par Jeanne Perros
  • Initiation d’une enzyme qui agit localement sur chaque micro-organisme par modification de leur équilibre acido-basique, ce qui conduit à leur inactivation, selon Michel Dogna qui s’appuie sur les travaux de Larry Ford (UCLA School of Medicine) et de Robert O’Becker.
  • Selon Frank Goldman, l’Argent colloïdal est prébiotique (nourrit la flore intestinale) et antiseptique, en détruisant les micro-organismes néfastes en moins de 6 minutes.
  • Selon la société canadienne Ag Biotics, qui s’appuie sur des chercheurs de Colombie Britannique, l’Argent colloïdal agit sur une enzyme nécessaire à la respiration. Des récepteurs identiques se trouveraient sur certains virus. Il n’y aurait pas d’action néfaste sur la flore intestinale.

Toutes ces hypothèses apportent des éléments crédibles, dans un ensemble qui laisse perplexe, par son manque d’homogénéité et deux questions sans réponse :

  1. Comment un antiseptique universel peut-il agir sur tous les microorganismes pathogènes et préserver les bactéries de la flore intestinale ? Le fait que la dose active soit beaucoup plus grande lorsque les bactéries sont dans un biofilm (bactéries organisées en « forteresse » protectrice) est une piste intéressante. Il faudrait admettre, dans ce cas, que les bactéries pathogènes qui entrent dans le biofilm intestinal ou tout autre biofilm de l’organisme, seraient aussi protégées, ce qui limiterait l’intérêt de l’antiseptique.
  2. Comment un même actif peut-il agir sur les bactéries et virus qui sont si différents sans que ce soit une destruction violente (y compris pour les cellules de l’organisme) comme c’est le cas pour les antiseptiques classiques dont l’usage ne peut être qu’externe ?

Cellules procaryotes et eucaryotes

Les modes d’action évoqués concernent des processus biologiques de base des micro-organismes. Ils modifient leur ADN et leurs protéines. Les processus moléculaires fondamentaux ne sont pas différents entre les êtres vivants primitifs et les organismes évolués. Comment les cellules de l’organisme traité échappent-elles à cet effet qui devrait aussi les détruire ?
Les cellules procaryotes (sans noyau, primitives) et eucaryotes (avec noyau, plus évoluées) ont des processus moléculaires semblables au niveau de l’ADN et des protéines, mais une différence fondamentale au niveau de leur membrane. Le fait que l’Argent colloïdal franchirait la membrane des premiers et pas celle des seconds, comme cela est évoqué dans le livre de Jeanne Perros, est une explication tout à fait pertinente de cet effet destructeur à la fois universel sur les microbes, et inexistant sur l’organisme complexe qui les héberge.

Il y a alors deux bémols à apporter à la grande polyvalence de l’effet antiseptique :

  1. Les petits parasites, comme les agents de la toxoplasmose, du paludisme et de l’amibiase, sont des cellules eucaryotes et ne devraient donc pas être directement sensibles.
  2. L’Argent ne pénétrant pas dans les cellules de l’organisme (sinon il les détruirait), il est impossible qu’il agisse sur toutes les infections intracellulaires. Si la maladie de Lyme chronique est le fait d’un passage intracellulaire des Borrelia, l’Argent colloïdal ne peut agir, alors que cette l’hypothèse de chronicité par passage intracellulaire est soutenue par des auteurs qui préconisent cette solution de traitement ! De même, les virus qui ne déploient leur métabolisme qu’à l’intérieur des cellules, ne pourraient pas être atteints au moment où ils sont pourtant les plus vulnérables.

Résultats obtenus

On ne trouve pas dans les livres et articles traitant de l’Argent colloïdal d’études microbiologiques ou cliniques référencées démontrant avec une recherche d’objectivité les effets du produit.

L’argumentaire s’appuie sur des observations, des témoignages, et l’extrapolation de données fournies par des chercheurs. C’est un fait courant pour les produits qui circulent hors du circuit conventionnel. Cela n’invalide pas leur efficacité (l’absence de preuve n’est pas la preuve d’absence d’effet), mais ne garantit rien. La littérature non conventionnelle regorge d’écrits décrivant des produits aux actions remarquables, qui ne sont que des témoignages subjectifs. Si on prenait à la lettre les promesses de chacun, la terre entière pourrait être sauvée !
Au final, face à ces solutions, chacun se retrouve face à sa croyance, souvent difficile à se forger face à un flux d’informations partisanes.

Toxicité

L’argyrisme

L’intoxication chronique porte le nom d’argyrisme, qui se manifeste notamment par un teint gris bleuté de la peau, qui, une fois établi, persiste comme un tatouage. D’autres conséquences sont possibles, notamment cérébrales.
Les données actuelles, à partir des personnes intoxiquées, indiquent qu’il faudrait un apport total de 1 à 4 g d’Argent, par petites doses pendant plusieurs mois, pour provoquer une intoxication manifeste. La susceptibilité individuelle fait que la dose toxique n’est pas la même pour tous, et que certaines personnes peuvent être touchées plus rapidement.

Au-delà de l’activité, on peut s’interroger sur la toxicité, sur laquelle les autorités sanitaires se penchent plus volontiers. Selon l’agence américaine pour la protection de l’environnement, citée par Frank Goldman, la dose maximale tolérable par jour serait de 15 µg/kg, soit, pour un adulte de 70 kg, environ 1 mg, contenu dans sept cuillers à soupe d’Argent colloïdal à 10 ppm.
La toxicité potentielle contre laquelle les autorités sanitaires mettent en garde est réelle, mais les doses habituelles recommandées sont insuffisantes pour qu’elle se manifeste.

*** Le cas médiatisé de Paul Karason, un Californien devenu bleu par argyrisme, décédé d’une crise cardiaque à l’âge de 62 ans suite à un traitement à base d’argent colloïdal pour traiter une affection cutanée, est l’exemple de ce qu’il faudrait éviter : se soigner massivement et durablement avec des solutions d’Argent préparé artisanalement, dont la concentration est difficile à maîtriser.

Paul-Karason

Paul Karason était atteint d’argyrisme depuis 2007. Il est décédé à l’âge de 62 ans d’une crise cardiaque !

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L’Argent colloïdal, panacée anti-infectieuse ou solution amplifiée par illusion ?

Les propriétés anti-infectieuses de l’Argent colloïdal sont établies. Le mode d’action et le spectre microbien de cette activité restent flous. L’efficacité sans toxicité sur les organismes humains repose sur des témoignages et non sur des preuves. La toxicité est possible si on force trop la dose. Il est classique, dans le monde des produits naturels, que les propriétés d’un produit ayant contribué à l’obtention de résultats soient idéalisées. Mais au final on ne sait pas sa part réelle. L’usage est légitime dans les situations où il y a une activité possible, en l’absence de solution validée, efficace, et non toxique.

L’argent en oligothérapie

Troisième face : l’usage en oligothérapie.

Approche de Ménétrier

L’argent est rarement utilisé seul, il est classiquement associé au Cuivre et à l’Or, suivant la proposition de Ménétrier pour soutenir sa diathèse 4 (anergique). On reconnaît à cette triple association synergique des propriétés énergisantes physiques et psychiques, stimulantes de l’immunité et anti-inflammatoires.
Les descriptifs du produit évoquent généralement les propriétés antiseptiques de l’argent, que l’on trouve d’ailleurs à une concentration du même ordre que celle des préparations colloïdales (10 mg/l), alors que le Cuivre et surtout l’Or sont nettement moins dosés. Cela est étonnant pour une indication de correction de terrain et non de traitement d’infection !

Comment agit le mélange Cuivre/Or/Argent ?

L’activité serait-elle l’addition des actions antiseptiques de l’Argent, de la correction d’une déficience en Cuivre (oligoélément physiologique à part entière), et d’une propriété à préciser de l’Or, qui n’a aucune action biologique connue en dehors de sa toxicité ?

La question qui devrait se poser et ne semble pas intéresser grand monde, sur l’oligothérapie spécifique proposée par Ménétrier, est son mode d’action véritable. On entend régulièrement un raisonnement linéaire qui additionne les apports nutritifs comblant de supposées déficiences et les effets curatifs qui soignent à micro-dose certains maux, et tout cela donne une action globale qui corrige le terrain ! Cette voie est cependant sans issue et conduit à des aberrations.

Quelques exemples :

  • Si les métaux apportés en oligothérapie spécifique viennent combler une déficience, le Manganèse étant préconisé pour les diathèses 1,2 et 3, c’est-à-dire la plus grande partie de la population, cela voudrait dire que la déficience en Manganèse est généralisée et n’épargnent que les diathèses 4, ceux qui vont le plus mal. Absurde !
  • Si l’Argent présent dans Cuivre/Or/Argent agit comme un antimicrobien, pourquoi parler de médecine de terrain ?
  • Si la correction des déficiences explique les effets de l’oligothérapie spécifique, pourquoi ne pas pratiquer l’oligothérapie générale avec un mélange contenant tous les oligoéléments, et ainsi tout serait directement soigné ?
  • Si l’oligothérapie au Magnésium corrige les déficiences, pourquoi les produits proposés contiennent-ils des quantités qui n’atteignent pas 1% des besoins quotidiens ?

Une hypothèse éclairante : l’action informative

Si l’on admet l’existence d’un mode d’action informatif, ce qui agit n’est plus quantitatif mais qualitatif. La cible n’est plus principalement biochimique et métabolique, mais épigénétique (expression de l’ADN), voire vibratoire ou la forme de l’eau qui structure les protéines. On comprend alors comment de si faibles quantités peuvent agir globalement et durablement, indépendamment du niveau de déficience qui se joue sur un autre plan, l’un et l’autre pouvant s’imbriquer.
L’observation montre des points communs entre toutes les approches informatives qui utilisent des produits à basse dilution (1-3 CH) : sels de Schüssler, mélanges de plantes (Poconéols, complexes Lehning), Microlisats, oligothérapie spécifique :

  • La quantité d’actif ne permet pas d’expliquer les effets obtenus par une action nutritive ou curative.
  • La prise perlinguale, à jeun et de manière répétée, optimise les résultats.
  • Un actif est rarement utilisé seul et, dans un mélange, les propriétés individuelles semblent se fondre dans un ensemble qui n’est pas la simple somme de ses unités.
  • La qualité de la dynamisation lors de la préparation influe sur l’efficacité du produit.
  • Si on utilise les mêmes actifs, à plus forte dose, on n’obtient pas le même type d’effets.

Toxique, allergisant, curatif ou informatif

Les diverses faces de l’Argent, qui n’est pas un nutriment pour l’organisme, nous montrent que selon le mode d’utilisation et/ou le contexte, il est possible d’avoir quatre types d’effets différents avec la même substance :

  • Toxique si la dose apportée dépasse le seuil de tolérance de l’organisme.
  • Allergisant si l’organisme se sensibilise vis-à-vis de la substance.
  • Curatif si la substance a la capacité d’agir sur une situation biologique et qu’elle est administrée à dose suffisante.
  • Informative si la substance est préparée en dilution, prise par voie perlinguale, et éventuellement associée dans un mélange aux effets éprouvés.

Selon les données dont nous disposons, l’Argent peut être utilisé comme produit de soin dans deux contextes et avec une précaution :

  1. Utilisation du mélange Cuivre/Or/Argent dans une démarche de correction de terrain suivant les diathèses de Ménétrier.
  2. Utilisation de l’Argent colloïdal comme antiseptique polyvalent avec une bonne diffusion dans l’organisme, lors des infections qui ne sont pas essentiellement intracellulaires.
  3. Ne pas dépasser 1 mg par jour, ce qui induirait un risque d’intoxication. Il n’y a pas de précaution connue permettant d’éviter l’allergie.
Références et sources :  
Jack Weatherford – Ce que nous devons aux Indiens d’Amérique – Ed. Albin Michel 1993 L’Argent – Fiche Wikipédia  Métaux toxiques – André Picot  Fiche toxicologique nanoargent  L’Argent colloïdal, un remède en or – Jeanne Perros – Guy Trédaniel Editeur, 2011 Argent colloïdal – Michel Dogna Une arme secrète contre la maladie : l’Argent colloïdal – Franck Goldman – Ed. lotus d’or, 2004 Paul Karason, l’homme Schtroumpf  source : Labo Synphonat
Lire aussi :
http://www.alternativesante.fr/antibiotiques/l-argent-colloidal-antibiotique-interdit
ehttp://nao-org.com/2012/02/argent-colloidal-remede-ou-danger/

TÉMOIGNAGE :

Je vous invite à prendre connaissance ci-dessous du témoignage de l’une de mes abonnées Facebook concernant son expérience avec l’argent colloïdal :

Isabelle Berger  6 juin 2015 à 19:39

Bonjour,

C’est toujours avec grand intérêt que je lis vos articles. Je viens de lire l’article consacré à l’argent colloïdal. Puis je vous apporter à ce sujet mon expérience personnelle ? Il y a deux ans je me suis blessée à la cheville (mon chien qui faisait déjà 40 kgs est parti comme une flèche alors je faisais avec lui un exercice de » assis pas bouger ». Je n’avais pas vu que la corde était passée autour de ma cheville. Je vous joins plusieurs photos.

La première montre l’impact avant traitement.La deuxième après que le médecin m’ait préconisé des pansements à base d’argent.Au bout de quelques jours, j’ai vu que la blessure s’amplifiait, devenait vraiment purulente et me faisait très mal. J’ai donc décidé d’arrêter ce traitement et me suis uniquement soignée avec des cataplasmes d’argile. Les dernières photos montrent ma cheville après les traitement à l’argile.

Je pense avoir fais une réaction à l’argent.

Je vous remercie encore pour tout ce que vous nous apportez par les nombreux articles que vous nous livrez.

Belle continuation à vous, Isabelle

Argent_Colloidal_4

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Argent_Colloidal_5

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